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Photo du rédacteurSébastien Martel

Pourquoi certains disciples devaient balayer pour leur maître pendants plusieurs mois... !

Dernière mise à jour : 24 nov.

Le plus grand inconvénient du mental est qu’il nous prive de notre bonheur en divisant et en découpant tout.

Souvent, le soir quand arrive la fin de la journée au salon, ma compagne et mon plus petit fils me rejoignent. Et se retrouver est pour nous un moment magique.

Mais après avoir sauté dans mes bras, la deuxième chose que mon petit dernier fait et parfois même avant de demander un sirop, c’est de prendre le balais et de balayer « comme les grands » et surtout pour simplement s’amuser. Comme disaient mes plus grands à une époque, « c’est satisfaisant » ! Mais oui, mais en grandissant, notre mental "découpeur" a rangé le balais dans une de ses cases favorites. Pour certains ce sera "l'ennui", d'autres "l'injustice", d'autres "la dévalorisation"... bref.


Pour comprendre ce qui nous arrive, notre mental dissèque, découpe, classe… mais c’est bien là le problème. Toutes nos expériences, les vécues ou parfois même pas encore, sont classées dans des cases « bien » ou « mal », « mauvais » ou « bon »… et la case balais, en avançant dans la vie et pour la plupart des humains devient négative. Pour des milliers de raisons que la société, l’expérience et la « logique » ont déroulé, cette tâche devient une corvée. Parce que « c’est toujours moi qui le passe », « c’est ennuyeux », « ça me freine dans ce que j’ai de mieux, de plus urgent ou important à faire »… mais c’est là que nous posons une limite à notre bonheur et à notre épanouissement car à chaque fois que nous accomplissons des « corvées » (parce que nous les avons mises dans cette case « corvée),

nous  passons à côté de la sortie comme désespérés dans un labyrinthe géant. Alors que la sortie est là ! Qu’avons nous de mieux à faire que de faire du mieux que nous pouvons tout ce qui se présente à nous. Car oui, c’est une prison que construit notre mental. En vieillissant, les "morceaux" ou "zones" ou "cases" qui apportent du bonheur deviennent minuscules à force d'être découpées. Le pire c'est que nous croyons qu'en augmentant nos critères de bonheur nous nous en approchons alors que c'est justement l'inverse. Il faut 13 jours pour se « lasser » d’une nouvelle voiture, même d’une Porche. Nous ne voyons même plus le tour de magie qui se répète tous les jours chaque fois que nous ouvrons les yeux le matin. Il faut avoir frôlé la mort pour se rendre compte que vivre est déjà TOUT !


Alors oui, la clé du bonheur est bien de prendre le balais et de balayer « en conscience ». Chaque coup de balais est précieux. Au premier degré et non des moindres, Il permet d’avoir un espace agréable, que tout le monde se sente bien, de passer à côté de chaque barbier et client et d’échanger une quelconque interaction sympathique ! C’est ça être vivant et mais ça va bien plus loin que ça. Chaque fois que nous accomplissons une tâche avec implication et de notre mieux, l’univers répond toujours positivement. Satisfaction personnelle, meilleure atmosphère, enchaînement en spirale positive. Ceux qui parlent de loi de l’attraction en balayant tout en râlant avec la photo de la maison de leurs rêves épinglée au mur, perdent un des plus beau moyen d’attirer ce qu’ils souhaitent vraiment : Faire tout ce qui se présente avec gratitude, oui TOUT. Le « reste », sans vouloir le nommer et le fermer dans une autre case, fera le nécessaire.


Ce que certains appellent la fameuse loi de l’attraction n’est qu’une conséquence mécanique de causes à effets physiques, énergétiques et autres probablement dont nous n’avons pas conscience. Si je suis une cellule dans le pied de cet organisme géant que nous constituons, et que je me plains, c’est que je n’ai pas conscience que j’ai un rôle sur tout le reste de l’organisme et que dans mon intérêt, je dois me souvenir que je fais parti de ce grand tout. Et si une cellule déconne ou qu’un microbe venu d’un autre membre se présente, j’ai tout intérêt à le traiter plutôt que de repousser la faute ou la responsabilité…

Cette conscience de notre interdépendance avec TOUT, transforme « passer le balais » en une bénédiction, une tâche noble, une occasion de briller dans ce que nous avons de plus précieux, la vie.

C'est beau d'être une vague, elles sont toutes uniques, mais pourquoi s'en contenter quand on peut être l'océan.

Voici un des enseignement les plus primordial quand un maître fait balayer son disciple pendant des mois... voire des années.



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