C’est drôle comme la culture est un univers qui m’obsède depuis toujours.
Je me suis toujours plus reconnu dans les « sub » cultures que dans le mainstream ! Beaucoup m’ont qualifié de rebelle, d’original… ou n’ont rien dit sans en penser moins. Je n’ai rien contre ces sexys étiquettes mais il s’agit d’une vue de l’esprit.
Impliquant moins d’adeptes que le mainstream, Sub culture signifie « sous » culture, comme de si le nombre tamponnait un macaron « gage de qualité » dans l’échelle de la culture mainstream.
Et pourtant, avant d’être adoptée, digérée et recrachée par différents artistes et/ou business en tous genres puis finalement par le plus grand nombre et obtenir le statut de culture, toute oeuvre ou plus largement, expression artistique, était « sub » culture et j’irais même plus loin, à l’origine, « self » culture.
Alors un univers de possibles peut éclore car on se retrouve face à autant de cultures que d’individus où chacun apporte sa propre contribution. Bien sûr, les inspirations se croisent puisque nous sommes de jolis petits grains de poussière qui découvrons, au travers de nos créations, l’immensité sur laquelle nous dansons tous les jours : La Vie, l’Univers, La Création… appelons-la comme on veut.
La solitude est bon signe à ce moment là. Comme une rivière qui donnerait des pépites, au début il n’y a personne et puis…
Le temps n’existe pas, l’ego est rangé dans sa jolie boîte en coton et le seul indicateur est intérieur. Pas de comparaison, ça risquerait de corrompre le fichier !
Le ressenti comme seul guide, lâché de la falaise rassurante de ce qui existe déjà et c’est un plongeon dans l’instant. Un instant qui déconnecte de la couche superficielle de l’extérieur et connecte à la profondeur et à la beauté de ce qui nous reste à découvrir de l’univers.
C’est tout l’art ! Être capable de s’impliquer profondément dans la tâche, quelle qu’elle soit et œuvrer du mieux de son possible. C’est comme creuser un sillon dans la terre et planter quelques graines…
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